Je laissais Maxim me porter en riant, nous allions dans sa chambre ainsi les cris de son frère seraient atténués par le fait que nous serions loin de la porte. Je l’attirais sur le lit, passant doucement mes bras autour de son cou, prolongeant amoureusement son baiser tout en passant mes mains sur son dos. Je me détendais progressivement, me laissant aller dans ses bras, je me sentais extrêmement bien avec lui. Je descendais mes baisers sur son cou, me montrant câline avec lui, j’en avais bien besoin après tout. Je profitais un maximum de ses bras et de sa présence.

« Je t’aime mon cœur…. » Je passais doucement mes mains dans ses cheveux , le regardant dans les yeux. J’entourais doucement sa taille avec mes jambes, ainsi je le bloquais et il ne pouvait pas partir. Je l’embrassais à nouveau langoureusement, passant ensuite mes mains sous son tee-shirt, lui caressant les abdos. « On pourrait passer les vacances de Noël ensemble si tu veux, pourquoi pas partir quelque part en amoureux ? A moins que tu ne passes les fêtes avec tes parents… »

Alexys se montrait très câline et je dois dire que j’aimais cela. Je la regardais dans les yeux alors qu’elle me disait qu’elle l’aimait.

« Je t’aime moi aussi »

Je caressais doucement sa cuisse alors qu’elle m’entourait avec ces jambes. Elle me bloquait mais en même temps je n’avais pas du tout envie de partir. Je prolongeais son baiser tout en frissonnant en sentant ces mains sous mon t-shirt. C’est à ce moment-là qu’Alexys me demanda si je voulais passer les vacances de Noël avec elle et pourquoi pas de partir ensemble quelque part.

« Oui c’est une idée… Faudrait trouver où on pourrait aller. Pour ce qui est de mes parents, ce n’est pas grave si je ne les vois pas. J’ai déjà passé les fêtes sans eux quand je ne vivais pas à Mystic Falls quand j’ai eu mon diplôme, alors ce n’est pas grave. Et puis, j’ai vachement envie de passer les fêtes avec toi »

Je la regardais en souriant avant de l’embrasser tendrement. Je descendais mes baisers sur son cou et je lui mordillais légèrement la peau du cou en rigolant.

Maxim avait l’air d’accord pour passer les vacances de noel en ma compagnie, il nous suffirait donc de trouver un endroit tranquille pour être en amoureux et en paix. « Hum d’accord comme tu veux, enfin je pensais que tu voudrais passer les fêtes avec eux, si j’en avais l’occasion j’aurais aimé les passer avec les miens mais tu fais comme tu le sens. »Si j’avais pu, j’aurais passé les fêtes avec mes parents, ils me manquaient terriblement et je me demandais ce qu’ils pouvaient bien faire en ce moment mais bien entendu je ne pouvais pas dire à mon petit ami que mes parents étaient des vampires. Il n’aimerait pas du tout l’idée et il ferait tout de suite le rapprochement sur ma nature et je ne voulais pas le perdre. Son frère semblait s’être calmé puisque nous ne l’entendions plus geindre dans la rue mais en revanche son père ou sa mère sonnait à la porte et cela m’ énervait mais aussi m’angoissait, je ne savais pas si rencontrer ses parents seraient une bonne chose, surtout si tôt.

« Tu devrais aller les voir, à mon avis, ils veulent te parler….Tu crois que ton frère aurait craché le morceau à tes parents ? » Je le regardais, continuant néanmoins de passer mes mains sur lui afin de le faire frissonner et de profiter encore un peu de lui avant qu’il n’aille parler à ses parents.

Alexys me dit qu’elle aurait voulu passer les fêtes avec sa famille si elle en avait l’occasion, je pouvais très bien le comprendre mais je pouvais m’en passer pour une fois. J’ai ma vie aussi et je ne dépends plus de mes parents depuis longtemps.

« Après si tu veux à tout prix voir mes parents et passer Noel avec eux, ça me va aussi… Moi je fais tout ce don tu as envie, j’ai juste envie de passer les fêtes avec toi peu importe l’endroit où nous serons… »

Je déposais des baisers sur le cou d’Alexys constatant que mon frère ne frappait plus à la porte. Mes parents étaient surement arrivé pour le ramener chez eux et nous allions enfin avoir la paix Alexys et moi. Tout du moins, c’est ce que je pensais avant que mes parents ne se mettent à sonner à la porte. Je me mettais à soupirer alors qu’Alexys me disait d’aller les voir. Elle me demanda si Justin avait pu cracher le morceau à mes parents.

« Je ne sais pas ma puce mais on va vite avoir la réponse je pense… »

Je me levais à contre cœur du lit et je descendais pour aller ouvrir la porte à mes parents. Ils n’avaient pas l’air contents et je compris vite pourquoi. Justin leur avait dit que j’étais avec une fille trop jeune pour moi et qu’elle me montait la tête contre mon propre frère. J’hallucinais de ce que mon frère pouvait inventer comme connerie.

« Non mais vous osez croire tout ce qu’il dit ! Oui Alexys est plus jeune que moi, mais qu’est ce que ça change. Je suis bien avec elle et je ne vais pas la laisser tomber à cause de notre différence d’âge qui n’est pas si énorme que ça selon moi ! »

« Je veux simplement passer du temps avec toi et on fera ce que tu voudras. Du moment qu’on est ensemble moi ça me va ! » Je soupirais d’aise sous ses baisers dans mon cou, passant mes mains sur son dos. Je lui parlais alors de son frère et ses parents qui sonnaient à la porte, il me dit qu’on allait rapidement avoir une réponse. Je fronçais les sourcils sans réellement comprendre où il voulait en venir. Je fus contrainte de le suivre au salon pour discuter avec ses parents, je restais planté là comme une potiche, les regardants se disputer.

«Et il a raison, tu as 24 ans et cette fille a l’âge de ton petit frère ! Et puis qu’est-ce qu’elle attend de toi à part avoir de bonnes notes et te soutirer de l’argent hum ? » Les réflexions de sa mère me blessaient, je n’étais pas du tout comme elle le décrivait. Je n’étais pas avec lui pour l’argent ou les bonnes notes, je l’aimais et point barre. Je sentais les larmes me monter aux yeux et j’évitais de croiser le regard de Maxim, je me faisais toute petite pour éviter de déclencher plus de tensions. « Non mais regarde la on dirait une traînée ! C’est une lubie qui te passera, alors avant d’être malheureux fait ce que je te dis et fais attention à toi avant de te retrouver sur la paille et bien dans la merde. »

Là s’en était trop pour moi, je me retournais et me réfugiais dans la salle de bain du bas, m’enfermant à clé, j’avais été discrète et je n’en bougerais pas avant un bon moment. Je me laissais glisser le long du battant de la porte et me repliais sur moi-même. Je ne bougeais plus, pleurant doucement et en silence. Moi qui pensais que ses parents m’accepteraient, comment j’avais pu croire que des humains voudraient de moi ? J’avais eu un aperçu du bonheur avec Maxim mais sa mère avait raison, je n’étais qu’une lubie pour lui et dans pas longtemps il m’aurait oubliée.

Mes parents entrèrent chez moi pour critiquer le fait que je sois avec Alexys. Je n’en revenais pas de tout ce qu’il pouvait dire à ce propos. Ils me disaient qu’elle n’était là que pour les bonnes notes et me soutirer de l’argent.

« Non mais vous vous rendez compte de ce que vous êtes entrain de dire ! Je vous ferais dire qu’Alexys est juste à coté de vous et vous la jugez sans lui avoir parlé ! Elle n’est pas comme ça ! »

Je n’en revenais pas, je jetais un coup d’œil à Alexys et je voyais bien qu’elle n’était pas à l’aise face à ce flot de reproche sur elle. Ils redoublèrent de reproche en me disant qu’elle avait l’air d’une trainée et que c’était une lubie qui me passerait avant que je sois malheureux.

« Non mais ça va pas de dire des choses pareilles ! Pour qui vous vous prenez ! Vous débarquez chez moi pour insulter ma petite amie tout ça à cause de Justin ! Il vous a parlé en mal d’elle tout ça parce qu’elle ne veut pas coucher avec lui ! Vous feriez mieux de vous occuper de Justin et lui apprendre à garder son sexe dans son froc ! A ne pas se foutre à poil dès qu’il voit une fille ! Au lieu de me faire des reproches à moi, occupez vous de Justin avant qu’il ne viole une fille cet abruti ! »

Alexys était partie entre temps, je comprenais qu’elle ne supportait plus les reproches que mes parents lui faisaient. J’avais envie d’aller la voir pour la consoler et lui dire de ne pas écouter tout ça, sauf que mes parents étaient là.

« Maintenant vous allez partir de chez moi vite fait ! Vous pourrez revenir le jour où vous ne ferez plus de reproches en venant chez moi ! »

Je mettais mes parents dehors rapidement puis une fois que j’eus fermé la porte à clé. Je me rendais vers la salle de bain mais Alexys s’était enfermer à l’intérieur. Je frappais doucement à la porte en collant mon front contre celle-ci.

« Je suis désolé de tout ce qu’ils ont pu dire…Ouvre moi, s’il te plait… Je ne pense pas comme eux, je t’aime et je me fiche royalement de ce qu’ils peuvent dire ou penser. Ils ne te connaissent pas alors que moi, je te connais parfaitement et je sais que si tu es avec moi c’est parce que tu m’aime. Alors s’il te plait ouvre moi… »

Je préférais quitter la pièce plutôt que de supporter cela et je me réfugiais dans la salle de bain de Maxim. Je les entendais se disputer au travers de la porte, pleurant à chaudes larmes parce que je savais qu’au fond ils avaient raison. Je ne pouvais pas être avec lui, pas pour les raisons qu’ils invoquaient mais parce que j’étais une hybride et lui un humain.

« Maintenant tu rejettes la faute sur ton frère ? Ne viens pas te plaindre si demain tu as une plainte pour détournement de mineure et que tu as perdu ton boulot ! On ne veut que ton bien ! » Je ne me sentais pas à l’aise, il venait de mettre ses parents à la porte par ma faute. Je n’aimais pas l’idée qu’il se fâche avec ses proches pour moi, il devait bien au contraire se rapprocher de ses parents. Je ne bougeais pas d’un millimètre tandis qu’il me suppliait de lui ouvrir la porte. Il ne pensait pas comme eux et il me disait qu’il m’aimait, qu’il me connaissait que je n’étais pas du tout comme ces parents me décrivaient.

« Ils ont raison….qu’est-ce qu’on fera si tu perds ton boulot ? Tu seras forcé de partir et tu seras grillé partout à cause de moi. Je t’aime et tu le sais mais comment je peux te faire ça hein ? Je suis un danger pour ta vie, pour ton avenir…. » Je sanglotais un peu plus, restant prostrée un instant puis je me décidais à me lever, j’ouvrais la porte de la salle de bain, lui faisant face. Je le regardais en croisant les bras sous ma poitrine, je me sentais très mal à cause de ce que j’avais provoqué. « J’ai déjà fait bien assez de mal comme ça, tu n’aurais pas dû te fâcher avec eux. Ils sont ta famille… » Je le laissais me prendre dans ses bras, mes pleurs redoublant, j’enfouissais ma tête au creux de son cou, persuadée que ce serait certainement notre dernière soirée ensemble. Je ne pouvais pas continuer à mettre ainsi en péril sa vie et son avenir.

Au travers de la porte, Alexys me disait que mes parents avaient raison. Elle ne voulait pas que je perde mon boulot à cause d’elle et que je sois muté ailleurs. Elle me dit qu’elle était un danger pour ma vie et mon avenir mais pour moi ce n’était pas le cas. Je n’aimais pas l’entendre pleurer à cause de tout ça, elle reprenait l’idée de mes parents et elle finissait par se convaincre elle-même qu’il avait raison. Je ne voulais pas qu’elle se mette ça en tête, je ne voulais pas qu’elle me quitte en croyant ce qu’ils lui disent. Alexys finit tout de même par m’ouvrir la porte en restant tout de même loin de moi. Elle me dit qu’elle avait déjà fait assez mal comme ça et que je n’aurais pas dû me fâcher de mes parents.

« C’est peut être ma famille mais ce n’est pas une raison pour me faire des remarques et m’insulter chez moi. Il ne faut pas que tu croies ce qu’ils disent, ils ne te connaissent pas. Bébé, je t’aime et je ne laisserais personne parler comme ça de toi-même si c’est ma famille. »

Je l’attirais vers moi et je la prenais doucement dans mes bras. Alexys se mit à pleurer un peu plus en enfouissant son visage au creux de mon cou. Je passais doucement mes mains dans son dos pour la détendre. Je déposais un baiser sur son front pour la calmer.

« Calme toi ma puce, je n’ai besoin que de toi et le reste je m’en fiche. On est bien tout les deux et on ne va pas laisser les autres gâcher ce que l’on a »

Je lui expliquais qu’il n’aurait pas dû se fâcher avec sa famille à cause de moi. Mais il ne semblait pas du tout d’accord avec moi, il n’acceptait pas que sa famille l’insulte ou m’insulte. Je le regardais ne sachant pas quoi lui répondre, j’étais quelque peu perdue au milieu de tout cela.

« Je t’aime aussi mon cœur mais tu ne dois pas tourner le dos à ta famille à cause de moi. Et je ne veux pas réduire ta carrière à néant simplement à cause de notre différence d’âge. » Je me blottissais dans ses bras, mes pleurs redoublant parce qu’au fond je savais que j’avais raison. Il tenta de me convaincre qu’il n’avait besoin que de moi et de rien d’autre. Je passais doucement mes bras autour de son cou, tentant tant bien que mal de me calmer. « Comment on pourrait faire face alors que tout le monde est contre nous ? J’ai peur que ton frère ne cherche à nous séparer maintenant, et comme tes parents sont au courant, ça ne m’étonnerait pas qu’ils aillent en parler à la principale.. » J’avais peur d’être obligée de me séparer de lui à cause de sa famille, je ne voulais en aucun cas me séparer de lui parce que j’en étais folle amoureuse. « Je ne veux pas te perdre et on va devoir être plus prudent. »